FAQ

(Foire aux Questions)

Photo des membres de l’École Binh Dinh à Angers, lors de la coupe Coupe Quach Van Ke (2018)
Je cherche un art martial mais je ne suis pas sûr(e) que le Kung Fu Binh Dinh à Toulouse me plaise. Que puis je faire ?

Venir essayer ! Comme la plupart des salles d’art martiaux aujourd’hui, nous vous proposons un cours d’essai gratuit afin de vous rendre compte par vous-même. La meilleure démarche lorsque l’on recherche un club est d’en essayer plusieurs… et d’être attenti.f.ve à son impression 🙂

À quoi dois-je penser avant de venir essayer ?

Munissez-vous d’une tenue confortable (jogging + t-shirt) ou de votre tenue d’arts martiaux si vous en avez déjà pratiqué. Nous vous recommandons également une bouteille d’eau pour vous hydrater !

Le « Coronavirus » étant toujours actif sur notre territoire, la salle Royal Naresuan Boxing, sous la pression de notre gouvernement, demande à tou.s.tes les pratiquant.e.s de présenter un Pass Sanitaire valide pour pouvoir accéder au lieu.

Nous vous demanderons, pour des raisons de sécurité, de nous présenter dès votre 2ème venue un certificat médical certifiant que votre médecin traitant ne vous donne aucune contre-indication à la pratique sportive d’arts martiaux.

Je me sens pas très solide et j’ai peur que le Kung Fu Binh Dinh soit une pratique trop « dure ». Que pouvez-vous me dire ?

Elle l’est en effet. Mais les apports de Tai Chi et de Yi Quan qu’a fait Me Tran ont permis à cette pratique très yang à la base, d’acquérir une part de ying et ainsi s’adapter à un public moins robuste.

Y a-t-il une condition physique requise pour pratiquer ?

Quelqu’un de sédentaire, qui fume et ne mange pas équilibré aura, et ce n’est pas un scoop, un temps d’adaptation plus long que celui qui court, nage régulièrement ou a déjà pratiqué un art martial. L’entraînement sollicite le corps de manière intense. Le professeur donne un rythme qui sert de référence mais n’impose rien. C’est à chacun d’écouter son corps et de faire moins vite (ou plus vite, s’il le peut) les exercices proposés en fonction de ses limites et des objectifs qu’il s’est fixés.

L’entraînement commence toujours par 30 mn d’échauffement complet environ. Celui-ci se calque sur les entraînements du type « fractionné » avec des exercices sollicitant l’endurance entrecoupés de nombreux étirements. Ce mode d’échauffement permet à lui seul d’acquérir ou de retrouver rapidement une bonne condition physique générale et une meilleure récupération après l’effort. Avec deux entraînements par semaine pour commencer, pendant quelques semaines, la douloureuse phase des courbatures disparaît assez rapidement.

Comment se passe un entraînement type ?

Les cours commencent par un échauffement de 30 mn nécessaires à la fois pour préparer le corps à la séance mais aussi améliorer sa condition physique. S’ensuit la partie technique proprement dite où là, il n’y a pas de plan de cours type. Cependant, on peut dire que les trois grands axes de travail sont la technique au travers d’enchaînements comme les quyens, le combat et la self défense. Une séance peut aborder un ou plusieurs de ces thèmes. Mais il y aussi le travail des armes, du chinna (clés et étranglements), du tui shou (poussée de mains).
Parfois, la séance entière est dite « spéciale », consacrée à la souplesse, à la compétition, à la condition…

Les cours sont aussi variés que possible en ne négligent aucun aspect de la pratique, afin que chacun.e y trouve son compte.

Y a-t-il un travail des armes ?

Oui. Cependant, on ne touche une arme qu’à partir de sa 3ème année de pratique ; c’est à dire à partir de la ceinture bleue dans le programme de laquelle se trouve le premier quyen de bâton. L’année suivante vient le 2ème quyen de bâton. Ensuite, à partir de la ceinture rouge, l’élève choisit une arme parmi les 6 armes autres armes de l’école qui sont le sabre, l’épée, le poignard, les tonfas, le nunchaku et le trois-branches.

En dehors du programme technique, nous avons fait le choix, dès la première année de pratique, de faire travailler la manipulation du bâton long, des bâtons courts et des tonfas ainsi que des exercices de combat souple avec ces armes.

Le poignard est également utilisé dans une optique de self-défense.

Je débute. Quels sont les qualités nécessaires pour pratiquer ?

Des qualités physiques telles que souplesse, tonicité, endurance sont bien évidemment un plus pour commencer mais un des objectifs de l’art martial étant justement de développer ces aptitudes, elle ne sont pas forcément nécessaires dès le départ.

En revanche des qualités indispensables sont la persévérance, le goût de l’effort, la rigueur, l’ouverture d’esprit et la faculté à se remettre en question. Elles sont nécessaires pour progresser et progresser longtemps. Sans persévérance, on renonce vite en cas d’échec. Sans goût pour l’effort, il vaut mieux rechercher une activité où l’on ne transpire pas ! Sans rigueur, en apprend mal. Sans ouverture d’esprit, on reste enfermé dans ses certitudes. Sans remise en question, on ne peut apprendre de ses erreurs 🙂

J’ai déjà pratiqué un autre style de Kung Fu ? Vais-je retrouver des similitudes ?

On retrouve dans la gestuelle et les techniques traditionnelles du kung-fu Binh Dinh, beaucoup d’éléments des arts traditionnels viêt-namiens (notamment au niveau des positions de base) ainsi que des postures et techniques des styles de kung-fu du sud de la Chine (postures basses, travail des poings, enracinement, etc..). Contrairement à d’autre arts martiaux viêt-namiens, le Binh Dinh est très peu aérien. Peu de coups de pieds sautés, ou retournés et encore moins de ciseaux à la tête ! On est le plus possible ancré au sol ; et malgré une grande richesse technique, l’approche du combat reste pragmatique et simple avec des attitudes qui rappellent le kick-boxing.

Fait-on beaucoup de combat ?

La pratique d’un art « martial » est naturellement tourné vers le combat à mains nues. Le Kung-fu Binh Dinh est encore davantage orienté vers le combat que vers une pratique technique et chorégraphique comme on le voit dans certaines écoles d’arts martiaux. Les enchaînements (quyens) sont considérés comme un outil et non une fin en soi. Le but est de forger le corps et le mental afin de les préparer au combat. L’enseignement est progressif avec, pour les débutants, des éducatifs adaptés, conventionnés qui vont les amener, leur bagage de techniques grandissant, petit à petit vers le combat libre. Bien que nous travaillions sans protections, les combats se font dans le plus grand respect du partenaire et il n’y a jamais d’accidents impliquant des débutants. L’engagement dans le combat augmente avec l’expérience et seul.e.s les pratiquant.e.s confirmé.e.s mettront plus d’intensité dans leurs échanges. Il n’y a pas de notion « d’adversaire » (on parle plutôt de partenaire voire de joueur) au sein du club et personne n’a rien à prouver. Au contraire, les « gradé.e.s » sont là pour aider et faire progresser les débutant.e.s dans la bonne humeur et la prudence.

Quelles sont les règles du club ?

Nous avons souhaité un enseignement à l’image de Me Tran : c’est-à-dire souple et adaptable. On s’entraîne donc sérieusement mais sans se prendre au sérieux. L’ambiance est plus conviviale qu’austère. Mais ce n’est pas non plus le Club Med : les qualités indispensables pour progresser étant concentration, persévérance et vergogne.

Les règles sont ensuite des règles de respect élémentaires et indispensables à toute vie en société : arriver à l’heure, saluer le professeur quand on arrive en retard, saluer le partenaire avec qui on travaille au début et à la fin… Le respect des autres passe aussi par le respect de soi et une bonne hygiène corporelle va de soi.

Concernant la tenue, bien qu’un t-shirt et un pantalon ample soient tolérés pour les premiers cours, il sera demandé à terme aux pratiquant.e.s de porter le vo phuc (tenue noire) traditionnel de l’école.

En cas d’accident, comment suis-je couvert(e) ?

L’association Cây Dao Binh Dinh ayant rejoint la FFKDA, il vous sera délivré quelques semaines après votre inscription une licence. Cette licence comprend une assurance (MARSH) en responsabilité civile et dommages corporel. Cette assurance fonctionne dès votre inscription. Des extensions de garantie peuvent être souscrites.

Toutes les informations sont contenues dans le livret des licencié.e.s qui vous sera remis dès votre inscription.